21 août 2010

Recherche Time Out désespérément

Time Out London...
Il faut être clair, les guides touristiques ça fait gagner du temps mais d'un autre côté ça a tendance à créer des amoncellements de touristes, en même temps, au même moment. Et un samedi, au mois d'août, Covent Garden Market c'est insupportable (pour moi bien sûr... et aux alentours c'est pas mieux). Des amuseurs qui jouent les statues à chaque coin de "street" ou de "road" (bah oui, on dit pas "rue" à Londres), des rabatteurs qui vous donnent des coupons de réduction pour des spectacles et autres comédies musicales à grand succès dont la liste est interminable (Billy Elliot, Chicago, Dirty Dancing, Grease, Hair, Legally Blond, Les misérables, The Lion King, Mamma Mia, Priscilia Queen of the Desert, Sister Act, Stomp, We Will Rock You, Wicked...), et... des touristes, plein, qui m'empêche de faire mon activité du moment... touriste moi aussi.

Il reste cependant un outil, que dis-je, un remède indispensable à cette invasion à laquelle je participe... the livre, the hebdomadaire qui sort le jeudi... Time Out. Depuis 40 ans ce magazines semble s'activer à pousser de l'info fraîche à nos amis londoniens sur tout ce qui concerne le shopping, la bouffe, les musées, l'art, les livres, les clubs, les films, les disques. Je soupçonne certains guides de largement s'en inspirer. Bref, Time Out est, vous l'aurez compris, un bon moyen et pour pas cher (£2. 99) de faire un tour de Londres un tout petit peu différent des autres touristes.

Ni une ni deux, avec mon Time Out n°2087, j'ai tenté ma chance, direction Highbury & Islington Station, chez The Sampler, dans Upper Street. Le concept est assez sympa : vous achetez une carte de £10 mini et vous l'utilisez pour goûter des échantillons de 25 ml de vins. L'échantillon vous coûtera entre 30p et £10 et ce sera toujours moins cher que le matraquage organisé, sur le verre de vin, dans les restos.

Après The Stampler, tentative chez Tracey Neuls, parce que y a des chaussures et que quand on va à Londres c'est un peu la loose si on ne se fait pas quelques boutiques de mode qu'on voit pas à Paris. Donc, go chez Tracey Neuls, et là, le cauchemar... Juste le nom de la station effraye, et pas un seul samedi pour en rattraper un autre... Bond Street Station... Bond Street, Oxford Street, Regent Street, Knightsbridge, Kensington, King's Road, Covent Garden, le royaume des soldes, des achats hors taxe, de la carte bancaire, des folies de Noël, bref le sanctuaire des magasins élégants, des boutiques où l'on chine. Impossible de rentrer, dans le magasin pourtant si original avec ses chaussures qui pendent au plafond. Amusantes aussi, les clientes qui se frayent un chemin à travers les lianes de souliers. Après un peu d'hésitation, la décision est prise, annulation de l'assaut de la boutique... c'est un peu mon Trafalgar à moi.

PS : une ballade sans autres idées derrière la tête que de s'immerger dans le quartier aux puces de Notting Hill apporte parfois de très bonnes surprises comme celle de découvrir les boutiques de fringues de Westbourne Grove, à la croisée des chemins avec Portobello Road. A mon goût, un petit air de déjà vu parisien (Zadig & Voltaire, Joseph...) mais même si on ne craque pas pour le gilet, le pantalon ou le manteau à la mode du moment, il est possible de se consoler avec un déjeuner au 202 ou chez Daylesfordorganic dans la même rue... enfin "road".

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