29 oct. 2010

The Social Network... "J'aime"

Facebook vu par David Fincher
Déja vendredi ? J'ai pas vu passer cette semaine. Une semaine de rattrapage comme on peut en faire souvent quand la petite famille a pris la poudre d'escampette et prend l'air à 500 km, plein ouest. Rattrapage de soirées, rattrapage de teufs, rattrapage de films, rattrapage d'arriérés en tout genre... linge sale, lavage et repassage. En parlant de rattrapage cinématographique, j'ai vu récemment "The Social Network", le film de David Fincher. L'occasion de me faire un petit flash-back "sans procuration" sur la création d'une start-up avec les moyens du bord. Pour la faire courte, au moment, où nous déposions le bilan de notre start-up en 2004, la genèse de Facebook débutait sur le campus de Harvard. C'est notre seul point commun. Pour ce qui est du film, je trouve que David Fincher, sans injecter une seule goutte de théorie du complot, de sauvetage du monde ou de gens que l'on tue, rend passionnante l'histoire de ce petit génie de l'informatique qui pisse de la ligne de code php. Le scénario, compilation fouillée de l'essai de Ben Mezrich "La revanche d'un solitaire : la véritable histoire du créateur de Facebook" et des investigations de Aaron Sorkin, se focalise justement sur le lancement du site de réseau social (période 2004-2005), les déboires judiciaires de Mark Zuckerberg (les procès intentés par d'anciens étudiants de Harvard et l'un de ses meilleurs amis) et le cocktail d'amitié, de trahisons, d'ambitions qui va avec.

27 oct. 2010

L'art et la matière ou comment être dans le "in" tout en étant "out" à la FIAC 2010

Deupatozaurus - Docks en Seine
Pile le week end où je voulais me faire un plan FIAC 2010 et son festival d'art contemporain Off, qu'est-ce que je fais samedi, un jour bourré de départs en vacances pour la Toussaint et des stations essence sur l'autoroute, en veux-tu en voilà, qui n'ont pas d'essence (c'est ballot) ou tellement saturées que l'on peut à peine s'engager sur la bretelle d'accès ? Qu'est-ce que je fais, hein ? Ben, je fais comme tout le monde, je passe deux heures dans la voiture et j'emmène ma petite famille de coyotes, à 110 km/h  pas plus (limiteur de vitesse enclenché), pour ne pas trop consommer cette essence, ce nectar si précieuse en ce moment (le scénario de Mad Max II n'est pas loin) et me permettre de revenir "à ma guise", quand bien même il n'y aurait pas de diesel au retour. Au passage, j'adore les trucs tellement prévisibles que ça en devient drôle lorsque cela arrive réellement. Et bien ça n'a pas loupé ! Au retour, plates-formes saturées, stations d'essence vampirisées, où le diesel se substitue au sang, je suis finalement rentré dare-dare, dimanche, afin de profiter des dernières heures de la FIAC 2010 ou plutôt de ses foires satellites.

20 oct. 2010

Can't Help Lovin' Dat Show Boat... malgré les grèves !

Show Boat - Théâtre du Châtelet
Depuis le début de la semaine, le matin, je prends mon courage à six pieds, au moins, pour me rendre au boulot. On va dire les choses le plus simplement du monde, en ce moment, y en a qui font exprès de me la compliquer, la journée. Oh, pas le genre de complication insurmontable, non, mais juste suffisante pour que je rentre un peu plus crevé chaque soir. Vous, je sais pas, mais moi ces services d'utilité publique "chéris" qui fonctionnent volontairement au ralenti (vous remarquerez que la phrase est possible aussi sans le mot "volontairement", hé hé !!), et ben ça finit par me gâcher la journée. Cette fin de semaine encore ça risque de pigner, de grogner et de pousser des gueulantes. Des « colères justes » ou des coups de gueule sans fondement, diraient certains. Seule certitude, la cocotte minute va bouillir encore un peu.

Dans Mediapart dernièrement, Raffaele Simone titrait : "Etre de gauche est plus fatiguant qu'être de droite... Bah, oui ! c’est pas simple d’organiser les manifs, de monter les piquets de grèves, de mobiliser les troupes et la contestation, de poser des amendements, de veiller toute la nuit durant et d'être finalement beaucoup dans l'action pour causer un peu d'inaction. Bref, être dans l’opposition ç'est fatigant. Alors, en attendant que la gauche qui manifeste se repose un peu, y avait, un bon moyen de passer une bonne soirée cette semaine… sur la scène du Théâtre du Châtelet pour la comédie musicale « Show Boat ».

14 oct. 2010

Prendre la vie du bon côté... le bonheur version "Happy-Go-Lucky"

Magique étude du Bonheur
Il y a mille façons de tomber sur un livre et tout autant de tomber sur un film. Celle que je préfère c'est l'art de la trouvaille ou devrais-je dire, de la retrouvaille par hasard. C'est dingue ce que les choses se mêlent et s'entremêlent. Et des fois, on ne sait pas pourquoi, ça s'entremêle tellement que c'en est dingue. Bon je rembobine mon film de la journée et vous allez comprendre.

6 oct. 2010

Arman explose de colère au Centre Georges Pompidou du 22 septembre 2010 au 10 janvier 2011

Retrospective Arman à Beaubourg
"Afin de préserver le confort de visite et la sécurité des oeuvres, il est désormais interdit de photographier ou de filmer dans les salles d'expositions et de musée". En clair dans le texte... No Photo ! Et je ne parle pas d'expo interdites au moins de 18 ans. Non, je parle de musées ou de salles d'exposition tels que le Louvre, Orsay, Beaubourg... Cette formule devient le quotidien de moultes lieux d'art. D’un point de vue humain, j'éprouve un peu de compassion pour les gentils gardiens de salle, qui dorment, pardon, je veux dire qui sont à la disposition des visiteurs et qui passent plus de temps à interpeller le photographe resquilleur qu'à informer le néophyte. Il n'en reste pas moins que cela pourrait être un jeu rigolo que de devenir le photographe spécialiste mondial de la prise de vue "à bout de bras" via le téléphone mobile (geste ô combien contemporain) sans se faire pincer.