6 déc. 2010
Raiponce de Disney... retour aux sources de l'animation, émancipation et princesse capillaire
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Raiponce de Disney au Grand Rex |
Bref, pour en revenir à notre film de "Noyel" 2010, cette fois la donne change. Notre princesse ne recherche plus le prince charmant mais la liberté (a priori c'est plus simple et moins décevant). Le prince devient bad boy, bandit de grand chemin et on en a fini avec Cendrillon et Blanche Neige (qui pour s'en sortir de leur trop grande misère doivent se trouver un mec avec une grosse fortune) pour laisser place à la fille qui a du caractère, indépendante, tonique et ne compte que sur elle-même (et un peu sur ses cheveux tout de même). Au programme donc... émancipation, accomplissement de soi-même et force irrépressible à "sortir de sa tour". A la fin, on n'échappe pas au classique mais incontournable "ils se marièrent..." (c'est tout de même un film de princesse, merde) et on ose la situation de la fille qui fait la demande en mariage et du mec qui ne se fait pas prier. Raiponce (en allemand, Rapunzel et Tangled pour les anglo-saxons) est astucieuse, déterminée, moderne (bien loin de la princesse en détresse). Nul besoin d'un homme pour la délivrer. En revanche après faudra pas qu'elles s'étonnent les Mulan, Tiana (la princesse et la grenouille) et autres nouvelles héroïnes des studios Disney... pas facile d'aimer un être chère mais trop indépendant... faut laisser quelques prises tout de même !
Pour faire un mauvais jeu de mot, Raiponce est un très bon Disney et qui se permet de défriser les clichés de la princesse un peu nunuche. Moi j'adore et mes coyotes, même s'ils ont préféré la féerie des eaux, sont restés scotchés sur les sièges confortables du Grand Rex... jusqu'à la fin (c'est un signe qui ne trompe pas).
PS : Raiponce est aussi un retour à une animation à l'ancienne (tous les personnages dessinés à la main) tout en donnant délibérément un style "Fragonard" (Jean Honoré) aux textures et aux décors (mais pas seulement). L'un des tableaux de référence qui a inspiré les auteurs... "Les hasards heureux de l'escarpolette" (La Balançoire 1767). Pour ce qui est de la 3D, aucune idée... le film était en 2D et c'est vraiment suffisant.
PS2 : C'est quoi ce nom... Raiponce ! Pour sûr, c'est un nom de fille qui pourrait laisser plus d'un gars perplexe. Alors oui, effectivement c'est le nom d'une fleur... mais quand même. Elle a beau avoir des vertus curatives et magiques, de là à donner le nom de cette fleur à sa fille... faut pas pousser mémé dans les orties. Moi je dis... la reine mère elle s'est grave loupé sur ce coup là.
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