31 déc. 2010

Comment dire que ce n'est pas qu'un au revoir ? Ben si... C'EST FINI

Alors donc là c'est le 31décembre. Au début il faut savoir que moi je trouve tout bien (enfin pas mal de chose en fait) et pi au fur et à mesure... ça devient la routine, faut trouver le petit truc qui ranime la flamme... constamment... et tellement constamment qu'à force c'est même plus drôle. On se demande même si y a pas un truc qui cloche. Alors quand c'est vraiment plus drôle, quand ça gave grave... ben faut pas hésiter à se couper un bras. Mais comme je suis douillé et que mon petit bras droit peut toujours servir, ben vaut mieux crier très fort, très très fort... J'EN AI MARRRRRRRREEEEEUUUU ! Et puis hop après ça va mieux et voilà c'est fini pour ce blog ... et place à une nouvelle histoire pour 2011 ;D

30 déc. 2010

En pincer pour trois bons restaurants de la capitale... Zinc Caïus, Mini Palais et Pinxo

Pinxo - 9 rue d'Alger Paris 1er
Je sais bien que les fêtes de fin d'année sont propices à d'effroyables orgies alimentaires, qu'on a facilement les dents du fond qui baignent dans le foie gras, le homard, les huîtres et autres plats tous plus lourds les uns que les autres mais pourtant je pousse le vice, dans ce billet, jusqu'à encourager la dégustation, le "picorage" (pinxar... j'y reviens) et définitivement prendre un nouveau plaisir gourmand. En mise en bouche... trois restaurants dont je viens de profiter... et toujours très bien accompagné.

25 déc. 2010

Qu'est ce que tu veux faire plus tard ? Je serai l'assistant du Père Noël et je poserai le papier cadeau

L'art du papier cadeau
On aurait pu discuter des horreurs que l'on reçoit parfois le soir de Noël. Avoir une petit pensée pour le père Noël qui ne fête jamais Noël dans sa maison... ou encore une pensée pour ses parents qui auraient tant aimé que leur fils existe réellement... mais pour le coup, il est aussi possible de parler de celui qui participe aussi au cadeau en lui même. Je veux parler du papier cadeau. Il devrait le mettre en valeur (le cadeau), le rendre mystérieux et pourtant la plupart du temps on le néglige (l'emballage). A voir certains paquets au pied du sapin, l'art du papier n'est vraiment pas dans la qualité ni dans la texture, encore moins dans les couleurs du papier. Reste donc l'intention qu'on y met. Le papier cadeau ça devrait servir à ça... à donner encore plus envie à celui qui le reçoit.

23 déc. 2010

Another year et quatre saisons pour vivre et laisser vivre

Mike Leigh - Another Year
Y a des films qui font un bien fou tellement ils présentent des gens imparfaits, même si là pour le coup c'est dans l’extrême. Ici, pas de personnage extraordinaire, pas d'histoire de princesse (pourtant c'est la période), juste le cycle des saisons, pour une année de plus, dans la vie qui passe d'une bande de copains sexagénaires. Au centre de la bande de potes, Tom et Gerry (si si comme le dessin animé mais avec un G), couple de presque retraités, londoniens, bien installés, épargnés par les tracas de la vie et qui ont réussi à transformer de longues années de mariage en tendre compagnonnage. Ils ont la sagesse et l'insolence de ceux pour qui tout tourne rond et cultivent leur petit jardin secret (au sens propre comme au sens figuré). Leur maison et les saisons sont l'occasion d'offrir un espace de bienveillance et d'écoute, d'accueillir les joies et surtout les peines de quelques ami(e)s ou parents malmenés par le temps qui passe et désespérément humain dans leur solitude et leur déprime.

11 déc. 2010

Le lac des cygnes... sans mentir, le ramage ne se rapporte pas qu'au plumage

Le lac des cygnes - Opéra Bastille
Ça aurait pu être la faute à la météo si je n'avais pas été à mon rendez-vous vendredi. Mais bon, y a des fois on serait près à rentrer à pied, avec de la neige jusqu'aux genoux, pour rejoindre ceux qui vous manque de tellement pas les voir assez (nonnnnn ! je déconne, on peut aussi attendre que la neige fonde). Des fois le manque de ne pas se voir c'est une histoire de distance... 6 000 km... et là c'est pas simple à franchir d'un coup (surtout avec l'océan entre les deux). Des fois, c'est même pas une histoire de distance, c'est juste une histoire d'attitude, de non-dits et là... c'est encore moins simple à franchir d'un coup. Hier, c'était une histoire de distance, de longue date et de soirée à l'opéra : au programme, revoir "Le lac des cygnes". Je dis revoir, parce que la dernière fois c'était à l'opéra Garnier. Show Boat est à la comédie musicale ce que Le lac des cygnes est au ballet... mythique. Pour ne rien gâcher, il s'agissait de la version adaptée par Noureev (pour le coup, lui aussi danseur mythique).

6 déc. 2010

Raiponce de Disney... retour aux sources de l'animation, émancipation et princesse capillaire

Raiponce de Disney au Grand Rex
Mes coyotes vous diraient que la chose la plus géniale qu'ils ont vu ce week-end, c'était le spectacle de la féerie des eaux au Grand Rex. Allez comprendre ! Moi je dis que c'est typique de tout comment on foire notre rapport aux mioches. Comment c'est compliqué de comprendre le fonctionnement de leur mini cerveau ? Par exemple dimanche, je me les prends sous le bras pour une sortie cinoche, direction le boulevard Poissonnière pour le Disney de "Noyel"... j'ai nommé "Raiponce". Tous les ingrédients d'un bon Disney étaient là : princesse, bandit beau gosse (voix de Romain Duris qui la fait un peu trop dans le Vincent Cassel), méchants velus et vieille sorcière vile et maléfique (voix d'Isabelle Adjani en prime) et animaux qui volent la vedette aux adultes (entre Pascal et Maximus, difficile de choisir). Et ben mes coyotes, euh, ils ont préféré, les jets d'eau qui giclent de balcons en balcons au rythme des Black Eyed Peas..."I Gotta Feeling", Ke$ha... "Tik Tok" et autres Justin Bieber et Shakira.

28 nov. 2010

Takashi Murakami à Versailles... quand Mr DoB fusionne avec un haut lieu de la culture et de l'histoire de France

Takashi Murakami à Versailles
Ça caillait à mort ce matin. Tous les pulls étaient sortis des placards pour la petite ballade plaisir du dimanche, avec les coyotes (mes enfants pour ceux qui ne suivent pas). Équipés aussi chaudement que le Kenny de South Park, direction le deuxième monument le plus visité de France et le premier certainement en terme de bling bling et de science de la "doritude"... en un mot : Versailles. Enfin pas exactement pour Versailles, mais plus exactement, pour la "royale manga" exposition de Takashi Murakami. Difficile de dire que je n'aime pas, c'est le seconde fois que j'y vais en moins d'un mois. La dernière fois, c'était vent et pluie. Cette fois, c'est vent et givre histoire de bien se peler les marteaux.

25 nov. 2010

Yodelice... univers à la Tim Burton et talent musical

Yodelice en concert à La Cigale
Hier, nouvelle nouba à La Cigale. Au programme, un gars qui a plutôt un nom qui irait très bien avec une pub Yoplait... ou un pâtisserie fine (comme celle que j'ai mangé au Café La Cigale). Un drôle de personnage que ce Yodelice, avec son chapeau melon et sa plume sur la tête, dans un décor de bois carbonisé, tout droit échappé d'un film de Tim Burton, et qui, quand il le veut déborde d'énergie et sait embarquer la foule, à qui il dit merci... que du bonheur... et la main sur le coeur. Ça se voit qu'il est content de jouer sur scène le bonhomme. Basses, guitares, batterie, piano, percussions, claviers, violoncelle l'accompagnent (je vous rassure y a des bons musiciens derrière) et lui permettent de laisser libre cours à sa fantaisie. Les rythmes (blues, pop, folk) façon battements de coeur (Cardioid) font de l'effet et l'artiste, virtuose de la gratte, récolte, légitimement, claquement de mains, joyeux bondissements et cuivres vocaux.

19 nov. 2010

ZAZ, lorsque espiègleries et voix câline sont en accord

ZAZ en concert à La Cigale
C’est à Pigalle, sur la scène de La Cigale, que j’ai capturé ZAZ dans mon appareil photo (mon mobile en fait). La scène, déjà, c’est rudement pratique, pour une chanteuse, quand on veut pas se cailler ou arriver mouiller à un rendez-vous au mois de novembre. Ensuite, symboliquement, la scène, c'est un peu l'apothéose, les premiers fruits récoltés, d'un chemin que l'on dit merveilleux sur le coup (avec le recule), bien qu’il soit souvent, pour l'artiste, un vrai chemin de galère. Paradoxalement, elle, ZAZ, après au moins dix années de route (et pas qu'en France... Sibérie, Maroc, la liste est longue), la joie de chanter, de partager, et ben elle l'a toujours et ça se ressent... sur scène. C'est vrai que ça balance bien, ce petit air de ZAZ. Pour ce qui est de cette soirée, je dis "accord" sur l'ambiance générale, le Jazz, les rythmes manouches, les envolées joyeuses, la voix énergique, le timbre puissant façon Piaf. Mais je dis aussi "désaccord"... sur le côté trop répétitif des mélodies, du style et des transitions, trop longues, sur le comment du bonheur. Comment il faut s'aimer les uns les autres... comment c'est beau d'aimer, bla bla bla. Ouais, c'est beau d'aimer, c'est juste très compliqué, la plupart du temps !

13 nov. 2010

Basquiat, vous l'avez vu ? Entre star météorite et speedball... faites un voeu !

Jean-Michel Basquiat au MAM 2010
C'est la question du moment... la toile "Cadillac Moon 1981" a-t-elle été raturée (certains diront vandalisée) à Paris, à Bâle ou bien avant ? Ouh la la, quel suspens ! Ce qui est certain, c'est que si les conservateurs du musées nous laissaient photographier les tableaux dans les salles d'expo, on le saurait si les traces de stylo bille ou de feutre existaient déjà sur le tableau lors des précédentes expositions. Et donc, vendredi 13 novembre 2010, lorsque je suis passé au Musée d'Art Moderne de Paris, il manquait bien le fameux "Cadillac Moon 1981" et pour d'autres raisons, le prémonitoire "Riding with death" (1988), tableau devenu emblématique de la propre mort de Basquiat. En fait, il n'en manquait pas que deux, parce que Basquiat en 8 années de production intensive a réalisé environ 1000 tableaux et quelques 1300 dessins. L'exposition du Musée d'Art Moderne de Paris, c'est un peu moins d'une centaine de peintures version grand format, pour la plupart, et une cinquantaine de dessins.